peintres

Pablo Picasso

Biographie.

 

Pablo Picasso était le premier enfant de Don José Ruiz et Maria Picasso Lopez. Son nom complet était Pablo Diego José Francisco de Paula Juan Nepomuceno María de los Remedios Cipriano de la Santísima Trinidad Mártir Patricio Ruiz y Picasso[1]. Le nom de Picasso, qui n'est pas en fait très espagnol, serait d'origine italienne. Un de ses arrière-grand-pères est né à Sori dans la région de Genes. Le père de Picasso était peintre et professeur de dessin à l'école de Málaga appelée « San Telmo ». Pablo avait deux sœurs mais aucun frère.

En 1891, la famille Ruiz-Picasso s'installe à La Corogne. Don José, le père, est nommé professeur à La Lonja de Barcelone, en 1895.

 

Vincent Van Gogh

Biographie.

 

Vincent Willem van Gogh est le fils de Abdoulimar(Theodorus) pasteur calviniste à Groot-Zundert depuis 1849, un petit village néerlandais (relais de diligence sur la route Paris-Amsterdam) près de Breda dans l'ouest du Brabant-Septentrional, au sud des Pays-Bas., marié à sa belle-sœur, le 21 mai 1851, à La Haye. Sa mère, Anna-Cornélia Carbentus, est la fille d'un relieur de la cour. Sa sœur, Cornelia avait épousé (le 6 novembre 1850) l' oncle Vincent (Cent). La famille van Gogh est d'ancienne bourgeoisie, déjà notable au XVIe siècle et XVIIe siècle. Vincent est l'aîné de six enfants. Il naît un an, jour pour jour, après le décès de son frère aîné qui est mort-né ; par tradition familiale, il porte le même prénom que son défunt frère et de son grand-père. Il resta jusqu’à la mort un tourmenté, un isolé, un incompris et sa vie fut un échec total sur les plans de l’amour, de la famille et des contacts humains. Seul son frère Théo de quatre ans son cadet, l’aida moralement et financièrement sans jamais se lasser et lui permit ainsi d’accomplir son œuvre. Les 652 lettres que Vincent lui écrivit en font foi[1].

Quatre ans après la naissance de Vincent, son frère Théodore (Théo) naît le 1er mai1857. Il aura également un autre frère appelé Cornélius (Cor)(17 mai 1867 - 1900) et trois sœurs, Elisabeth (Liss)(16 mars 1859 - 29 novembre 1936), Anna et Willemina (Wil ou Wilkie)(16 mars 1862 - 1941) . Vincent van Gogh était un enfant sérieux, silencieux et pensif[2]. En 1860, il entre à l'école de 200 élèves de Zundert où le seul professeur était catholique. À partir de 1861, van Gogh et sa sœur Anna suivent leur enseignement auprès d'une institutrice qui leur donne des cours à la maison jusqu'au 1er octobre1864, date à laquelle il part pour l'internat de Jan Provily à Zevenbergen, une ville rattachée à la commune de Moerdijk à 32 km. L'internat étant situé à une trentaine de kilomètres de la maison familiale, van Gogh vit assez mal cette séparation avec sa famille. Le 15 septembre 1866, il entre au collège Willem II à Tilburg mais en mars 1868, il quitte précipitamment l'école et retourne à la maison. À propos de ses premières années, van Gogh a dit : « ma jeunesse était sombre, froide et stérile... »

 

Pierre Alechinsky

 

Biographie

De 1944 à 1948, il étudie l'illustration du livre, la typographie, les techniques de l'imprimerie et la photographie à l'École nationale supérieure d'Architecture et des Arts visuels de La Cambre à Bruxelles. C'est pendant cette période qu'il découvre l'œuvre d'Henri Michaux, de Jean Dubuffet et des surréalistes. Il rencontre et se lie d'amitié avec le critique d'art Jacques Putman, qui consacrera de nombreux écrits à son œuvre. Il commence à peindre en 1947 et fait alors partie du groupe Jeune Peinture belge, qui réunit notamment Louis Van Lint, Jan Cox, et Marc Mendelson.


 CoBrA

Pierre Alechinsky devient très rapidement l'un des acteurs majeurs du monde artistique belge de l'après-guerre. Il fonde avec Olivier Strebelle, dans une maison communautaire, les Ateliers du Marais. Après sa rencontre avec le poète Christian Dotremont, l'un des fondateurs du groupe CoBrA (mouvement créé en 1948, regroupant des artistes issus de COpenhague, BRuxelles et Amsterdam, qui préconise un retour à un art plus provocant, agressif et audacieux), il adhère en 1949 à ce mouvement d'avant-garde artistique, rejoignant Karel Appel, Constant, Jan Nieuwenhuys et Asger Jorn. Il participe aussitôt à la «Première exposition internationale Cobra» au Stedelijk Museum d'Amsterdam.

Pendant la brève existence du groupe, il s'y implique très fortement, organisant des expositions, comme la «Deuxième exposition internationale d'art expérimental Cobra» au palais des beaux-arts de Liège (1951), et contribuant à la réalisation de la revue « Cobra ». Le rôle capital que joue pour lui le mouvement CoBrA tient autant aux personnes qu'aux idées défendues : spontanéité sans frein dans l'art, d'où rejet de l'abstraction pure et du « réalisme socialiste », refus de la spécialisation.

Après la dissolution du groupe CoBrA, dont il perpétuera l'esprit («Cobra, c'est mon école», a-t-il pu dire), Pierre Alechinsky s'installe à Paris, où il va côtoyer les surréalistes. Il va compléter sa formation de graveur et s'initier à de nouvelles techniques à l'Atelier 17, dirigé par Stanley Hayter. C'est l'époque, à partir de 1952, où il se lie d'amitié avec Alberto Giacometti, Bram van Velde, Victor Brauner et où il commence une correspondance régulière avec le calligraphe japonais Shiryu Morita de Ky?to.


 La consécration. En 1954, il fait la connaissance du peintre chinois Wallace Ting, qui aura une grande influence dans l'évolution de son œuvre.

Alechinsky présente, cette même année, sa première exposition personnelle à la galerie Nina Dausset, à Paris. Sa première grande exposition est organisée en 1955 au Palais des beaux-arts de Bruxelles. En 1958, c'est l'Institute of Contemporary Arts de Londres qui accueille ses œuvres (Alechinsky : encres). En 1960, lors de la XXXe Biennale de Venise, il expose au Pavillon belge.

Il abandonne progressivement l'huile pour des matériaux plus rapides et plus souples comme l'encre, qui lui permet de donner libre cours à un style fluide et sensible. Fasciné par la calligraphie orientale, dont la spontanéité l'attire, il effectue plusieurs voyages en Extrême-Orient et tourne en 1955 à Ky?to un film documentaire sur cet art traditionnel japonais (Calligraphie japonaise). Même si "La nuit" (Ohara Museum of art, Kurashiki - 1952) contient déjà cette inspiration de l'Extrême-Orient par la rencontre entre signe et écriture hors du champ de la couleur, le film "Calligraphie japonaise", monté en 1958, témoigne de l'impact de cette découverte sur sa propre technique. Christian Dotremont en a écrit le commentaire et André Souris la musique.

Soutenu par la Galerie de France, il effectue, à partir des années soixante, de fréquents séjours à New York, où il découvre en 1965 une technique qui lui conviendra bien, la peinture acrylique, à laquelle l'initie Wallace Ting. Cette même année, il crée son œuvre la plus célèbre « Central Park », avec laquelle il inaugure la peinture « à remarques marginales », inspirée de la bande dessinée, où l'image centrale est entourée, sur les quatre côtés, d'une série de vignettes destinées à compléter le sens du tableau. L'interaction entre les deux zones est à la fois énigmatique et fascinante.

Toujours en 1965, André Breton, un an avant sa mort, invite Pierre Alechinsky à participer à la Xe Exposition internationale du Surréalisme, « L'Écart Absolu ».

Il illustre le Traité des excitants modernes d'Honoré de Balzac en 1989. Le livre, accompagné d'une post face de Michel Butor est publié par Yves Rivière.

En 1998 La Galerie nationale du Jeu de Paume , à Paris lui consacre une exposition. En 2004, nouvelle exposition au Centre national d'art et de culture Georges-Pompidou, Paris

En avril 2006, il est fait en France chevalier de la Légion d'honneur.

En 2006, dans Trou (revue d'art) n° 16, paraît un travail « Main courante » qu'il a créé spécialement pour cette revue et dont l'édition de tête contient une eau-forte intitulée « Temps passé » tirée sur des feuilles d'un ancien registre des douanes françaises.

De décembre 2007 à mars 2008, à l'occasion des quatre-vingts ans d'Alechinsky, les Musées royaux des beaux-arts de Belgique de Bruxelles lui rendent hommage à travers une exposition rétrospective de l'ensemble de la carrière de l'artiste.

 

Amedeo Modigliani

Biographie

Né au sein d'une famille juive de Livourne, Amedeo est le quatrième enfant d'un homme d'affaire ruiné et d'Eugénie Garsin. Son enfance est pauvre et marquée par la maladie. À 14 ans, il subit une attaque de typhoïde et deux ans plus tard une tuberculose. En 1898, son frère de 26 ans, Emmanuel, est condamné à six mois de prison pour anarchisme.

En 1902, il s'inscrit à l'école libre du nu, la Scuola Libera di Nudo de l'Accademia di Belle Arti à Florence dirigée par le professeur Giovanni Fattori, le peintre chef de file des Macchiaioli, à Florence et l'année suivante à l'Institut des Arts de Venise où il fréquente les bas-fonds.

En 1906, il déménage à Paris alors le centre de l'avant-garde dans le Bateau-Lavoir, un phalanstère pour prolétaires de Montmartre. D'abord influencé par Toulouse-Lautrec, il s'inspire de Paul Cézanne, le cubisme et la période bleue de Picasso. Il est remarqué pour sa vitesse d'exécution. Il ne retouche jamais ses tableaux mais ceux qui ont posé pour lui ont dit que c'était comme avoir son âme mise à nu.

En 1909, il fait un court séjour à Livourne, malade et usé par son mode de vie. Il revient à Paris et loue un studio à Montparnasse. Il se considère au début plus comme un sculpteur que comme un peintre, se consacrant à cet art après que Paul Guillaume, un jeune et ambitieux négociant, lui a présenté Constantin Brancusi.

Il découvre l'art nègre et cambodgien au Musée de l'Homme. Ses statues sont reconnaissables à leurs yeux en amande, la bouche petite, les nez fins et longs et les cous allongés. Une série fut présentée au Salon d'automne de 1912, mais sa mauvaise santé lui fait abandonner cette voie brutalement ; les poussières et l'épuisement l'obligent à se consacrer seulement à la peinture.

Il fait le portrait des habitués de Montparnasse, comme Soutine qui avait un « gosier en pente », Diego Rivera, Juan Gris, Max Jacob, Blaise Cendrars, Foujita, Jean Cocteau et Raymond Radiguet...

Au déclenchement de la Première Guerre mondiale, il essaye de s'engager dans l'armée mais sa santé précaire le fait réformer.

Connu comme « Modì » par ses amis, Amedeo est magnétique pour la gent féminine. Il a beaucoup d'aventures jusqu'à ce que Béatrice Hastings entre dans sa vie. Elle reste avec lui pendant presque deux ans, étant le modèle pour plusieurs portraits comme « Madame Pompadour ». Sous l'effet de l'alcool, il est maussade et violent, comme le montre le dessin de Marie Vassilieff. À jeun, il est gracieusement timide et charmant, citant Dante Alighieri et récitant des poèmes du comte de Lautréamont Les Chants de Maldoror dont il garde un recueil en permanence auprès de lui.

En 1916, il se lie avec le poète et marchand d'art polonais Léopold Zborowski et sa femme Hanka. Modigliani le peint plusieurs fois ne faisant payer que dix francs par portrait.

L'été suivant, le sculpteur russe Chana Orloff lui présente Jeanne Hébuterne, une belle étudiante de 18 ans inscrite à l'académie Colarossi, et qui avait notamment posé pour Foujita. Lorsque la famille bourgeoise de Jeanne apprend sa liaison avec celui qu'elle considérait comme un débauché et une épave, elle lui coupe les vivres. Leurs relations très orageuses deviennent bientôt encore plus célèbres que le comportement de Modigliani ivre.

Le 3 décembre 1917 a lieu son premier vernissage, mais l'exposition est fermée quelques heures plus tard pour indécence par la préfecture, ses nues en vitrine de la galerie montraient pour la première fois des poils.

 
 cause de problèmes de santé, il doit déménager à Nice avec Jeanne Hébuterne, qui accouche fin 1918 d'une fille prénommée Giovanna

En mai 1919, il retourne à Paris, rue de la Grande Chaumière.

Sa santé se détériore rapidement. N'ayant pas entendu parler de lui depuis plusieurs jours, des voisins le trouvent délirant dans son lit tenant la main de Jeanne enceinte de près de neuf mois. Le docteur ne peut que constater son état desespéré. Il meurt d'une méningite tuberculeuse le 24 janvier 1920.

Les funérailles sont suivies par les communautés d'artistes de Montmartre et Montparnasse. Jeanne Hébuterne, qui avait été conduite chez ses parents, se donne la mort en se jetant d'une fenêtre au cinquième étage, deux jours après le décès de Modigliani.

Leur fille orpheline, Jeanne (1918-1984), sera adoptée par la sœur de Modigliani à Florence. Adulte, elle écrira une biographie importante de son père intitulée: Modigliani: Homme et mythe.

 

Pieter Cornelis Mondrian

Biographie

Pieter Cornelis Mondrian, appelé Piet Mondrian[1] à partir de 1912, né le 7 mars 1872 à Amersfoort aux Pays-Bas et mort le 1er février 1944 à New York aux États-Unis, est un peintre néerlandais reconnu comme un des pionniers de l’abstraction.

Œuvre
Il est, avec les russes Kandinsky et Kasimir Malevitch, parmi les premiers peintres à s’être exprimé en utilisant un langage graphique abstrait. L’abstraction fut un courant artistique majeur du XXe siècle. La réputation de Mondrian s’est construite sur environ 250 œuvres abstraites, réalisées de 1917 à 1944.

À ses débuts, il s’est d’abord distingué comme un grand traducteur de la nature et de la lumière, que l’on peut considérer comme un successeur de Jongkind. Ainsi, Moulin au soleil (1908) peut être rapproché de En Hollande, des barques près d’un moulin (1868) tout en soulignant l’originalité de l’angle de vue et la transcendance du traitement de la lumière par Mondrian. Peu à peu, ses travaux sur la lumière et la perspective l’ont conduit vers une abstraction croissante. Il y a dans ses compositions la disparition du réel visible.

Mondrian fut un contributeur très important de la revue hollandaise De Stijl fondée par Theo van Doesburg en 1917, le titre de cette revue donnera son nom au mouvement. Il participa au rayonnement européen du cubisme par ses liens avec des artistes établis à Paris, comme Picasso, et par ses contributions aux expositions d’Amsterdam avant la Première Guerre mondiale. Très influencé par le cubisme, il affirma toutefois sa personnalité par une grande rigueur dans le traitement des perspectives. Il travailla à partir de 1920 avec des couleurs primaires : le rouge, le jaune et le bleu, qu’il associe au blanc qui lui sert de fond et au noir qui délimite les couleurs entre elles. Il a structuré ses œuvres de manière géométrique en utilisant essentiellement des formes rectangulaires.Il utilise donc des éléments purs (ligne, courbe, rectangle, …) pour créer ses tableaux.

Claude Monet

Biographie

 

 Il est né à Paris le 14 novembre 1840.
Sa famille s'installe au Havre en Normandie l'année de ses cinq ans.

En 1861-62, Monet sert dans l'armée en Algérie. Sa tante Lecadre accepte de l'en faire sortir s'il prend des cours d'art à l'université. Il quitte donc l'armée, mais n'aime pas les styles traditionnels de peinture enseignés à l'université.

En 1862, il étudie l'art avec Charles Gleyre à Paris où il rencontre Pierre-Auguste Renoir avec qui il fonde le mouvement impressionniste. Ils ont peint ensemble et ont maintenu une amitié durant toute leur vie.

Un de ses modèles, Camille Doncieux, deviendra quelques années plus tard son épouse. Elle lui servit plusieurs fois de modèle, notamment pour Femmes dans le jardin, peint vers la fin des années 1860. Ils aménagent dans une maison à Argenteuil, près de la Seine, après la naissance de leur premier enfant. Ils vivent ensuite à Vetheuil où Camille décède le 5 septembre 1879 ; il l'a peinte sur son lit de mort. Monet s'installe alors définitivement en Haute-Normandie, dans une maison de Giverny, près de Vernon(Eure),où il aménage un grand jardin et crée le bassin qui lui inspirera quelques-unes de ses toiles les plus connues.

En 1872, il peint un paysage du Havre : Impression, soleil levant (actuellement au Musée Marmottan à Paris). Cette œuvre fut présentée au public lors de la première exposition impressionniste en 1874. La manifestation n'eut pas le grand succès attendu par les peintres et un grand nombre de comptes-rendus furent assez hostiles, particulièrement celui provenant du critique Louis Leroy du Charivari qui, inspiré du tableau de Monet se servit du mot impression pour se moquer du style des exposants. Lors de la troisième exposition impressionniste, en 1876, les peintres eux-mêmes utilisent ce terme d'impressionnisme pour identifier leur style.
 

Le courant impressionniste découle du réalisme dans ce sens qu'il s'attache à l'observation de la réalité, mais il s'en éloigne de par cette impression résultant de la vision de l'artiste, attaché à saisir l'éphémère, le fugitif contenu dans une nature vivante, qui évolue sous le regard du peintre. Ce mouvement perpétuel est donc suggéré par la touche vive constituée de pigments purs, caractéristique des peintures impressionnistes.

En 1884, commence sa longue amitié avec l'écrivain Octave Mirbeau, qui est désormais son chantre attitré et contribua à sa reconnaissance.

En 1892, Monet épousa Alice Hoschedé avec qui il avait eu une aventure tandis qu'il était marié à Camille.

Durant les années 1880 et 1890, Monet peint une série de peintures de la cathédrale de Rouen, à partir de différents points de vue et à différentes heures du jour. Vingt vues de la cathédrale sont exposées à la galerie de Durand-Ruel en 1895. Il fit également une série de peintures de meules de foin.

Lors de son premier déplacement au Royaume-Uni, en 1870, pour fuir la guerre franco-prussienne, il a l'occasion d'admirer les œuvres du peintre britannique Turner (1775-1851) et est impressionné par sa manière de traiter la lumière, notamment dans les œuvres présentant le brouillard de la Tamise. Il rencontre, à cette occasion, le peintre américain Whistler (1834-1903), également influencé par Turner, avec lequel il se lie d'amitié.

Ce qu'il voit à Londres l'incite à y revenir plusieurs fois. Lors de séjours de 1899 à 1901, prolongés par son travail en atelier jusqu'en 1904, il peint une autre série de tableaux, près d'une centaine, sur le thème du brouillard de Londres sur la Tamise rubrique Chroniques artistiques. Un de ceux-ci a été vendu 15,8 millions € (21,1 millions canadiens) (frais compris) en novembre 2004 chez Christie's à New York.

Monet aimait particulièrement peindre la nature contrôlée : son propre jardin, ses nymphéas, son étang et son pont, que le passionné des plantes qu'il était avait patiemment aménagés au fil des années. Il a également peint les berges de la Seine. En 1914, Monet commençe une nouvelle grande série de peintures de nymphéas, à la suggestion de son ami Georges Clemenceau.

À la fin de sa vie, Monet souffrait d'une cataracte qui altéra notablement sa vue. Il fut opéré de l'œil droit dans les difficiles conditions de l'époque. Affecté par les modifications de ses perceptions visuelles consécutives à l'opération, il renonça à toute intervention sur son œil droit. La maladie évoluant, elle eut un impact croissant sur ses derniers tableaux.Claude Monet est décédé le 5 décembre 1926 et est enterré dans le cimetière de l'église de Giverny.

 

Léonard Da Vinci

 

Biographie

Léonard de Vinci (Leonardo di ser Piero da Vinci écouter, dit Leonardo da Vinci[Note 2]), né à Vinci le 15 avril 1452 et mort à Amboise le 2 mai 1519, est un peintre florentin, qui fut un homme d'esprit universel, à la fois artiste, scientifique, ingénieur, inventeur, anatomiste, peintre, sculpteur, architecte, urbaniste, botaniste, musicien, poète, philosophe et écrivain.

Après son enfance à Vinci, Léonard est élève auprès du célèbre peintre florentin Andrea del Verrocchio. Ses premiers travaux importants sont réalisés au service du duc Ludovic Sforza à Milan. Il œuvre ensuite à Rome, Bologne et Venise et passe les dernières années de sa vie en France, à l'invitation du roi François Ier.

Léonard de Vinci est souvent décrit comme l'archétype et le symbole de l'homme de la Renaissance, un génie universel et un philosophe humaniste dont la curiosité infinie est seulement égalée par la force d'invention[1]. Il est considéré comme un des plus grands peintres de tous les temps et peut-être la personne la plus talentueuse dans le plus grand nombre de domaines différents ayant jamais vécu[2].

C'est d'abord comme peintre que Léonard de Vinci est reconnu. Deux de ses œuvres, La Joconde et La Cène sont des peintures très célèbres, souvent copiées et parodiées[1] et son dessin de l’Homme de Vitruve est également repris dans de nombreux travaux dérivés. Seules une quinzaine d'œuvres sont parvenues jusqu'à nous, ce petit nombre est dû à ses expérimentations constantes et parfois désastreuses de nouvelles techniques et à sa procrastination chronique[Note 3]. Néanmoins, ces quelques œuvres, jointes à ses carnets qui contiennent des dessins, des diagrammes scientifiques et des réflexions sur la nature de la peinture, sont un legs aux générations suivantes d'artistes seulement égalé par Michel-Ange.

Comme ingénieur et inventeur, Léonard développe des idées très en avance sur son temps, depuis l'hélicoptère, le char de combat, le sous-marin jusqu'à l'automobile. Très peu de ses projets sont construits, ni même seulement réalisables de son vivant[Note 4], mais certaines de ses plus petites inventions comme une machine pour mesurer la limite élastique d'un câble entrent dans le monde de la manufacture[Note 5]. En tant que scientifique, Léonard de Vinci a beaucoup fait progresser la connaissance dans les domaines de l'anatomie, du génie civil, de l'optique et de l'hydrodynamique.